mercredi 3 octobre 2012

Comment considérer le contexte quand je lis?

« Pour jouer le Rhythm & Blues, Hendrix était de loin le plus grand expert que j'ai pu entendre dans le style de musique développé par Bobby Womack, Curtis Mayfield et Eric Gale, entre autres. J'ai l'impression qu'il n'y avait aucun style de guitare qu'il n'ait soit entendu, soit étudié, y compris la guitare hawaïenne et la dobro. Dans son jeu, on pouvait clairement entendre Curtis Mayfield, Wes Montgomery, Albert King, B.B. King et Muddy Waters. Jimi était le plus noire des guitaristes. Sa musique émanait des formes musicales les plus anciennes, pré-blues, comme ce qu'on chante pendant le travail de la terre ou les mélodies gospel. D'après ce que j'ai pu recueillir, il n'y avait pas de genre de musique noire qu'il n'ait écouté ou étudié, mais il aimait surtout les formes anciennes de la musique noire, et ça transpirait de son jeu. On a souvent parlé de Son House et de vieux bluesmen, mais ce qui l'épatait, c'était les vieux disques de Muddy Waters et John Lee Hooker où la guitare est énormément amplifiée par le studio, pour lui donner une présence qu'elle n'avait pas en réalité. Il connaissait ça : on peut entendre tous les trucs de John Lee Hooker et Muddy Waters sur la version longue de Voodoo Child (Electric Ladyland). Je ne l'ai jamais entendu jouer quoi que ce soit qui ressemble à du jazz, mais je l'ai entendu jouer comme Mahavishnu (John McLaughlin). Il cherchait à jouer des mélodies avec un sustain permanent ; il était plongé dans le feedback depuis les Yardbirds et autres groupes anglais. Je crois même l'avoir entendu parler de Beck's Bolero. »
— Mike Bloomfield, Série Guitare & Claviers 1990


-Si on tien compte du contexte de ce texte on fait référence que Hendrix jouait un style de musique qui appartien plus au noire en voici un passage clé: ­­Jimi était le plus noire des guitaristes.




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